Des cuisiniers japonais de Lyon au firmament Michelin
Deux chefs nippons installés dans la capitale des Gaules viennent de décrocher, dans l'édition 2011 du célèbre guide rouge leur première étoile.
Ces deux chefs talentueux voient récompensée leur belle cuisine, juste consécration d'une alliance scellée à Lyon, grâce notamment à l'action de Paul Bocuse qui a œuvré il y a trente ans pour l'implantation dans la région lyonnaise d'une antenne de la très prestigieuse école de cuisine japonaise Tsuji.
Selon Jean-François Mesplède, ancien patron du Guide Michelin pour la France, les deux chefs nouvellement consacrés à Lyon « ont acquis les valeurs et la technique française en apportant la sensibilité de la cuisine de leur pays », explique-t-il. « Ils réussissent une cuisine contemporaine sur des bases classiques ».
M. Mesplède ajoute que « leur succès est aujourd'hui le fruit de leur grande subtilité et de l'expérience de leurs voyages ».
Il s'agit de :
Takao Takano, qui tient depuis un an les rênes de « Chez Taka », ainsi que
Arai Tsuyoshi, à la tête du restaurant « Au 14 février ».
Takao Takano a été pendant huit ans le second du chef lyonnais Nicolas Le Bec, qui a rendu ses deux étoiles l'année dernière pour ouvrir une grande brasserie au Confluent, en bord de Saône, le nouveau quartier à la mode à Lyon. Avec à sa carte des alliances inédites parfois métissées comme la Saint-Jacques dorée avec une crème de cerfeuil tubéreux et une écume de lait à la truffe ou encore un œuf à la coque aux lentins du chêne (les fameux shitakés chers aux Japonais) et bouillon de morille, « Taka » ne compte pas s'arrêter là.
Arai Tsuyoshi, dans un « micro » restaurant du vieux Lyon, revendique « une touche japonaise qui vient nuancer la cuisine française. »
Ces deux chefs talentueux voient récompensée leur belle cuisine, juste consécration d'une alliance scellée à Lyon, grâce notamment à l'action de Paul Bocuse qui a œuvré il y a trente ans pour l'implantation dans la région lyonnaise d'une antenne de la très prestigieuse école de cuisine japonaise Tsuji.
Selon Jean-François Mesplède, ancien patron du Guide Michelin pour la France, les deux chefs nouvellement consacrés à Lyon « ont acquis les valeurs et la technique française en apportant la sensibilité de la cuisine de leur pays », explique-t-il. « Ils réussissent une cuisine contemporaine sur des bases classiques ».
M. Mesplède ajoute que « leur succès est aujourd'hui le fruit de leur grande subtilité et de l'expérience de leurs voyages ».
Il s'agit de :
Takao Takano, qui tient depuis un an les rênes de « Chez Taka », ainsi que
Arai Tsuyoshi, à la tête du restaurant « Au 14 février ».
Takao Takano a été pendant huit ans le second du chef lyonnais Nicolas Le Bec, qui a rendu ses deux étoiles l'année dernière pour ouvrir une grande brasserie au Confluent, en bord de Saône, le nouveau quartier à la mode à Lyon. Avec à sa carte des alliances inédites parfois métissées comme la Saint-Jacques dorée avec une crème de cerfeuil tubéreux et une écume de lait à la truffe ou encore un œuf à la coque aux lentins du chêne (les fameux shitakés chers aux Japonais) et bouillon de morille, « Taka » ne compte pas s'arrêter là.
Arai Tsuyoshi, dans un « micro » restaurant du vieux Lyon, revendique « une touche japonaise qui vient nuancer la cuisine française. »
Laissez un commentaire ou une photo