Le sénat relance le fait maison !
Le 28 janvier le sénat a réinscrit dans son projet de loi l'obligation pour les restaurateurs de faire figurer sur leur carte la mention « fait maison ».
Vous avez certainement entendu parler de ce débat ces derniers mois. Une première tentative d'obliger les restaurateurs à indiquer sur leur carte si un plat était « fait maison » ou pas avait échoué le 27 juin 2013. Et bien cette fois-ci le sénat a adopté cet article. 177 sénateurs, soit l'ensemble de la gauche, ont voté pour cette disposition, tandis que 170 élus de droite s'y sont opposés.
Il faut savoir que sur les 150 000 restaurants français environ 110 000 ne proposent que de l'industriel et sans aucune transparence vis-à-vis de leurs clients. Il était donc temps que nous puissions avoir une information claire sur ce que l'on nous sert en salle.
Contrairement à ce que l'on peut lire un peu partout, ce texte n'oblige pas les restaurateurs à indiquer le « non fait maison » sur leur carte, mais uniquement le « fait maison ». Autrement dit nous devrons réfléchir par déduction. Une carte ne portant pas de mention «fait maison» révélera donc l'origine industrielle de ses plats.
Voilà précisément le texte du sénat :
« Section 10 bis
« Qualité et transparence dans l'élaboration des plats proposés dans le cadre d'une activité de restauration commerciale
« Art. L. 121-82-1. – Les personnes ou entreprises qui transforment ou distribuent des produits alimentaires dans le cadre d'une activité de restauration commerciale ou de vente à emporter de plats préparés, permanente ou occasionnelle, principale ou accessoire, précisent sur leurs cartes ou sur tout autre support qu'un plat proposé est “fait maison”.
« Un plat “fait maison” est élaboré sur place à partir de produits bruts. Des produits, déterminés par voie réglementaire, peuvent entrer dans la composition des plats “faits maison” après avoir subi une transformation de leur état brut nécessaire à leur utilisation.
« Les modalités de mise en œuvre de la mention “fait maison”, les conditions d'élaboration des plats “faits maison”, notamment les cas dans lesquels le lieu d'élaboration peut être différent du lieu de consommation ou de vente, et celles permettant au consommateur d'identifier les plats “faits maison” et ceux qui ne le sont pas sont précisées par un décret.
Reste à connaitre le contenu du décret qui précisera la limite entre un plat « fait maison » et un plat « non fait maison ».
Vous avez certainement entendu parler de ce débat ces derniers mois. Une première tentative d'obliger les restaurateurs à indiquer sur leur carte si un plat était « fait maison » ou pas avait échoué le 27 juin 2013. Et bien cette fois-ci le sénat a adopté cet article. 177 sénateurs, soit l'ensemble de la gauche, ont voté pour cette disposition, tandis que 170 élus de droite s'y sont opposés.
Il faut savoir que sur les 150 000 restaurants français environ 110 000 ne proposent que de l'industriel et sans aucune transparence vis-à-vis de leurs clients. Il était donc temps que nous puissions avoir une information claire sur ce que l'on nous sert en salle.
Contrairement à ce que l'on peut lire un peu partout, ce texte n'oblige pas les restaurateurs à indiquer le « non fait maison » sur leur carte, mais uniquement le « fait maison ». Autrement dit nous devrons réfléchir par déduction. Une carte ne portant pas de mention «fait maison» révélera donc l'origine industrielle de ses plats.
Voilà précisément le texte du sénat :
« Section 10 bis
« Qualité et transparence dans l'élaboration des plats proposés dans le cadre d'une activité de restauration commerciale
« Art. L. 121-82-1. – Les personnes ou entreprises qui transforment ou distribuent des produits alimentaires dans le cadre d'une activité de restauration commerciale ou de vente à emporter de plats préparés, permanente ou occasionnelle, principale ou accessoire, précisent sur leurs cartes ou sur tout autre support qu'un plat proposé est “fait maison”.
« Un plat “fait maison” est élaboré sur place à partir de produits bruts. Des produits, déterminés par voie réglementaire, peuvent entrer dans la composition des plats “faits maison” après avoir subi une transformation de leur état brut nécessaire à leur utilisation.
« Les modalités de mise en œuvre de la mention “fait maison”, les conditions d'élaboration des plats “faits maison”, notamment les cas dans lesquels le lieu d'élaboration peut être différent du lieu de consommation ou de vente, et celles permettant au consommateur d'identifier les plats “faits maison” et ceux qui ne le sont pas sont précisées par un décret.
Reste à connaitre le contenu du décret qui précisera la limite entre un plat « fait maison » et un plat « non fait maison ».
Vos commentaires
Oui c'est vrai Maître Restaurateur, mais pourquoi n'en voit-on pratiquement jamais ! dommage.
Et que pensez-vous de la démarche Maitre Restaurateur? Je crois que c'est un label qui reconnait le fait maison. Dommage que l'on n'en parle pas plus.
BRAVO,
mais il va falloir être vigilant. Tous les restaurateurs ne sont pas honnêtes ! Belle initiative.
Au fait qui se cache derrière la poêle, Est-ce vous Chef Patrick ?
Bisous. Martine.
Il faudra quand même que l'on m'explique pourquoi cette loi si pleine de bon sens a récolté un avis de non recevoir de presque la moitié de nos sénateurs... l'intérêt des quelques particuliers et industriels prévaudrait-il plus sur l'intérêt général ?
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